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Far de blé noir aux échalotes et lardons

Voilà une recette qui me traînait dans la tête depuis un moment: un far de blé noir sucré-salé, à déguster froid à l’apéritif ou poêlé dans un peu de beurre, accompagné de salade verte, et pourquoi pas d’une bolée de bon cidre breton!


Pour ce far, je me suis inspirée de la recette de far de blé noir au four de ma maman, mon préféré, auquel j’ai rajouté des lardons et des échalotes préalablement grillés.




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J’ai obtenu le résultat escompté, avec un far légèrement sucré, proposant des  saveurs bien bretonnes: le sarrasin, le lard et les échalotes.

C’est sûr que ce far en surprendra plus d’un; le sucré-salé, on aime ou pas; les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Et vous, vous vous laissez tenter ou vous préférez vous contenter de la version plus traditionnelle ? 
 

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Far de blé noir aux échalotes et lardons

Préparation: 15 min
Cuisson: 35 min

Ingrédients/ 1 moule 18 cm x 12 cm
  • 50 g de farine de blé noir
  • 15 g de sucre en poudre
  • 1 oeuf
  • 150 ml de lait
  • 100 ml de crème fraîche épaisse
  • 1 grosse échalote
  • 50 g d’allumettes de lardons fumés
  • 25 g de beurre 1/2 sel + 1 noix pour le moule
  • 1 pincée de fleur de sel
  • poivre

Beurrez le plat allant au four avec une noix de beurre.
Dans une poêle, faites revenir l’échalote finement émincée dans 10 g de beurre, jusqu’à ce qu’elle soit dorée et croustillante. Réservez sur un papier absorbant.

Faites ensuite revenir les lardons dans la poêle lorsqu’ils sont cuits, réservez-les  sur une feuille de papier absorbant. 

Préchauffez le four à 190°C, chaleur tournante.

Dans une casserole à fond épais, mélangez la farine, le sucre et les oeufs; de manière à obtenir une préparation homogène, ajoutez petit à petit le lait et la crème fraîche tout en continuant de mélanger.

Allumez le feu sous la casserole et faites chauffer à feu doux sans cesser de remuer avec une cuillère en bois, pour éviter la formation de grumeaux. Petit à petit, le mélange va s’épaissir et former une bouillie épaisse (5 min environ). Ajoutez la fleur de sel et et poivrez généreusement.

Hors du feu, rajoutez les lardons et les échalotes croustillantes, ainsi que le beurre en morceaux.

Versez dans le plat beurré et enfournez pour 25 min environ; le dessus du far doit être doré.

Servez froid, découpez en morceaux. 

NB: vous pouvez remplacer les lardons par des dés d’andouille.

16 commentaires

  • Josiane

    Le far a rencontré un succès à l'heure de l'apéritif ! pas le temps de dégainer l'appareil photo ! avec du cidre de ma région, vraiment bon. Seul petit bémol, comme il sortait du four le découpage n'était pas joli mais il ne restait plus une miette dans le plat Merci
    et bonnes vacances

  • Christelle

    Original et très tentant !! En plus j'adore le goût de la farine de blé noir !!
    J'apprécie beaucoup la version sucrée avec des pruneaux mais je suis sûre que cette version sucrée-salée me plairait aussi beaucoup !!
    A tester pour un futur apéro, pour nous rappeler le bon goût de nos vacances en Bretagne !!

  • Anonyme

    Bonjour
    Excellent!
    J'ai doublé les quantités car mes plats sont plus grands , donc rallongé le temps de cuisson , et de plus j'ai un four traditionnel sans la chaleur tournante. J'en ai préparé 2 , et pour le second j'ai rajouté de la cannelle.cette épice se marie bien avec le sarrasin , c'était extra.
    Merci pour la recette.
    Anne

  • Emsi

    Bonjour, je refais mon message car le précedent s’est évanoui dans la nature. S’il revient, je vous prie ce m’excuser pour le doublon.
    Donc voilà :
    j’aime beaucoup vos recettes bretonnes, dans lequelles je retrouve beaucoup de la tradition familiale, avec des variantes toujours sympahtiques (rien ne m’agace plus que ces personnes qui revendiquent « la vraie recette » de ci ou ça : ce qui fait la richesse de vos recettes régionales, n’est-ce justement pas qu’on ne les fait pas exactement pareil à St Machin et à St Truc, parce qu’iici on ajoute ceci, là ou ne met pas cela, etc. En plus ça alimente de joyeuses controverses « vous mettez de ça, vous ? Sacrilège, il n’en faut pas ! ». Donc vraiment, vive les « pas pareils », du moment que tout de même on y retrouve un même fil conducteur et qu’on est conscient d’une certaine identité du plat en question. Je lisais l’autre jour dans un commentaire de blog une dame qui s’offusquait (assez désagréablement) de la quantié de beurre dans le gâteau breton. ?! Ben oui madame, le beurre c’est notre identité). Et à ce sujet, j’ai adoré la demande de votre époux, pour l kouign patatez, de le servir avec du lipig !!! 🙂 Sur un blog, le blogueur définit le lipig en disant (avec beaucoup d’humour et d’amitié car on le devine fan) qu’on pourrait, pour définir le lipig, l’appeler « lipid », et tout serait dit ! 🙂
    J’aime aussi beaucoup vos introductions, très instructives pour les personnes qui ne connaissent pas nos traditions, ou n’en ont que les versions « pour touriste ».
    Mreci beaucoup donc !
    Bien cordialement
    Emsi

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